Formation CFPA (Certificat Fédéral de Préparateur Athlétique)

Formation CFPA (Certificat Fédéral de Préparateur Athlétique)
Gilles VILLENEUVE (coach seniors) et Damien BLANCHARD (coach U15) ont suivi une formation de 4 jours du 30 Janvier au 2 février 2017 et ont validé la certification qui a eu lieu le 10 Mai concernant le diplôme du CFPA à Miserieux Trevoux. La formation se déroulait sur 4 journées, du lundi au jeudi soir. Chaque jour, ils ont eu la chance d’utiliser le site de l’Envol Stadium à Andrézieux pour un travail en alternance entre le terrain et cours en salle. La formation était dirigée par Roland Seux (CTR), Guillaume Buer (CTR), Yoann Vallet (CTR), Sébastien Dulac (Éducateur sportif) et Pierre Berthaud (CTR).

La préparation physique est l’ensemble organisé et hiérarchisé des procédures d’entraînement qui visent au développement et l’utilisation des qualités physiques du sportif. Elle doit apparaître de façon permanente aux différents niveaux de l’entraînement et se mettre au service des aspects technico-tactiques prioritaires pour l’organisation du jeu.

"Il vaut mieux un peu souvent qu’une fois de temps en temps"  

L’objectif était de pouvoir se remettre au goût du jour par rapport aux nouvelles méthodes mises en place par la direction technique nationale. Le fait de pouvoir réactualiser et enrichir leurs connaissances fut très appréciable sur la préparation athlétique que se soit :
- la préparation de séance
- planification saison : pilotages des appuis, coordination motrice, prophylaxie (ensemble des mesures prises pour prévenir l’apparition ou la propagation d’une maladie, des maladies), endurance capacité, endurance puissance, vitesse (filières énergétiques) .
- individualisation du joueur 
- gestion des échauffements
- musculation
- re- athlétisation ( retour aux sports, blessure.. )

Cette formation était également un moyen de pouvoir réaliser et mettre en place au sein du club du FCO FI les directives de la DTN en matière du travail sur la préparation athlétique. Une formation complète, avec un maximum d’informations sur toutes les filières énergétiques (* aérobie, anaérobie lactique et anaérobie alactique)  en fonction du public de différentes catégories. Les mises en situations ainsi que les nouvelles techniques de travail, toutes aussi intéressantes les unes que les autres ont permis à nos éducateurs de se rendre compte de ce qui est fait au sein des instances fédérales. La maîtrise de la PA (préparation athlétique) apporte une réelle valeur ajoutée aux joueurs et donc aux séances d’entraînements. 

Pour la certification du 10 Mai, c est sur un thème athlétique que Gilles et Damien ont du mettre en place une séquence d’entraînement sur 15' afin de développer l’axe de travail demandé. Ensuite, ils ont passés 15' sur un retour oral de la séance et ont échangé sur le dossier présenté (parcours de l’entraîneur et sur la réalisation de 6 séances effectuées en club dans différentes catégories sur la PA). L’aspect de conseils de correction de maîtrise est très important pour le contenu de la séance en matière de PA et sur une planification annuelle.  

«  là où il y a une volonté, il y a un chemin » 
Fred Aubert  préparateur physique en Équipe de France


Quelques précisions sur les termes médicaux 
L’aérobie : > 3’ d’effort
La filière aérobie représente les gammes d’intensité de travail d’endurance. Elle traduit l’aptitude de l’organisme à capturer (respiration), transporter (globules rouges + débit cardiaque) et utiliser (efficacité oxydative des cellules) l’oxygène pour transformer l’énergie. 

L’anaérobie lactique : de 15’’ à 3’ d’effort
Arrivée à 100% de la VMA (vitesse maximale aérobie), la respiration est à son maximum, il n’y a plus assez d’arrivée d’oxygène pour répondre à l’effort supérieur. Le corps fait donc appel à la filière anaérobie lactique qui consiste en une aide au fonctionnement du muscle. Sauf que cette aide n’est pas gratuite, elle s’accompagne d’un apport d’acidité lactique dans l’organisme qui perturbe la contraction du muscle. Résultat, le muscle a de plus en plus de mal à fonctionner, la vitesse doit être réduite ou la course arrêtée.

L’anaérobie alactique : < 15’’ d’effort
A la différence de l’anaérobie lactique, l’anaérobie alactique ne produit pas d’acide lactique. Lors d’efforts intenses et brefs, il dégrade directement l’Adénosine triphosphate (ATP) qui s’épuise en seulement 2 à 3 secondes. La créatine phosphate prend le relais pour produire l’ATP. Celle-ci s’épuise au bout de 10-15 secondes. 

Publié le 02 juin à 13h32