Papa, Maman, ne touchez pas à mon foot

Papa, Maman, ne touchez pas à mon foot

Certains parents pètent les plombs, pensant avoir le futur Mbappé


Malheureusement dans le foot amateur et notamment dans les jeunes catégories certains parents ne peuvent pas admettre que leur enfant soit remplaçant, voire qu’il soit convoqué en équipe 2. Et là ils s’en prennent à l’entraîneur, certains discutent sereinement, d’autres insultent et même plus grave menacent. Si les parents n’acceptent pas cela, comment leurs enfants peuvent-ils comprendre.

Ces comportements menaçants sont inadmissibles.

Il y a toujours eu des parents qui rêvaient que leurs enfants soient footballeurs, ils pensent que leurs enfants ont le potentiel. Et ça devient néfaste, parce qu’ils n’acceptent aucune remise en cause.  L’éducateur est très vite l’ennemi.

Comme Le FCOFI est partenaire de l’ASSE, si un de nos joueurs présente des qualités supérieuresà la moyenne, il ne fait aucun doute qu’il sera repéré pour la plus grande fierté de notre club. Bien entendu rien n’est gagné pour lui car la concurrence est rude.


Au FCO Firminy Insersport il est hors de question de banaliser ces comportements violents. Nos jeunes éducateurs formés ne sont pas prêts à subir ce genre de comportement. C’est très déstabilisant, c’est pourquoi nous les dirigeants seront intransigeants avec les fauteurs. Notre commission de discipline intervient immédiatement pour écouter les doléances de ces parents, mais rien n’excusera les insultes et menaces. En finalité c’est l’enfant qui sera pénalisé car plutôt que subir des assauts répétitifs des parents nous serons obligés à notre grand regret de l’exclure des effectifs.

J’ai lu une message sur internet qui me paraît résumer le problème :

«  Tu veux bien faire Papa, tu m'encourages, tu me conseilles, mais tu cries, tu râles, tu me stresses, tu me mets la pression ; je veux pas de ça Papa, je veux juste que tu m'encourages et que tu me soutiennes si je suis déçu, c'est tout. Le foot c'est un jeu papa, alors si tu es comme ça tous les samedis, je préfère que tu ne viennes pas me voir au match, MON match, MON plaisir »

Publié le 17 janvier à 10h00